Dimanche 5 avril
11h00 Messe des Rameaux et de la Passion du Seigneur, 
en direct sur la page facebook de la paroisse sainte Thérèse et celle de l’Immaculée-Conception.
Se munir de branchages de plantes…

Lundi 6 avril
18h00 Office de Vêpres en direct sur la page facebook de la paroisse sainte Thérèse et celle de l’immaculée-Conception.

Mardi 7 avril
18h00 Office de Vêpres en direct sur la page facebook de la paroisse sainte Thérèse et celle de l’Immaculée-Conception.

21h Chapelet pour les vocations sur la page facebook du diocèse et youtube : @diocèse de Nanterre.

Mercredi 8 avril
18h00 Office de Vêpres sur la page facebook du diocèse et youtube : @diocèse de Nanterre.

20h30 Mgr Rougé, rencontre facebook live sur la page facebook du diocèse et youtube : @diocèse de Nanterre.

Jeudi 9 avril
8h Office des Ténèbres sur la page facebook du diocèse et youtube @diocèse de Nanterre.

20h30 Messe de la Cène du Seigneur en direct sur la page facebook de la paroisse Sainte Thérèse et celle de l’Immaculée-Conception.

Vendredi 10 avril
8h Office des Ténèbres sur la page facebook du diocèse et youtube @diocèse de Nanterre.

15h Chemin de Croix sur la page facebook du diocèse et youtube @diocèse de Nanterre.

20h30 Office de la Passion du Seigneur. En direct sur la page facebook de la paroisse sainte Thérèse et celle de l’Immaculée-Conception.

Samedi 11 avril
9h Office des Ténèbres sur la page facebook du diocèse et you tube @diocèse de Nanterre.

20h30 Vigile pascale. En direct sur la page facebook de la paroisse sainte Thérèse et celle de l’Immaculée-Conception.

Dimanche 12 avril
11h Messe de la Résurrection du Seigneur. En direct sur la page facebook de la paroisse sainte Thérèse et celle de l’Immaculée Conception.

Bénédicité pascal sur youtube @diocèse de Nanterre.

Chers amis,
En ces temps où il est difficile à cause de la crise sanitaire de vivre le sacrement de réconciliation, notre évêque nous invite à entrer dans la contrition parfaite.
OUI, ne remettons pas à demain notre conversion et laissons au Seigneur le bonheur de nous retrouver désireux de le suivre, comme dynamisé par lui qui au début du Carême faisait retentir cet appel : « Maintenant encore, dit le Seigneur, Revenez à moi de tout votre coeur » (Joël 2,12).
Oui, il s’agit bien de revenir au Seigneur en lui permettant d’être personnellement et communautairement perméable à ses appels. Désirer vivre la contrition véritable, c’est prendre résolument le cap de la vie en Dieu, cette vie de Dieu en nous, cette vie de nous en Dieu.
C’est cela aussi communier. Alors que nous souffrons de ne pas recevoir la Communion à la messe. Offrons à Dieu la joie de notre volonté de nous convertir, de revenir à lui de tout notre coeur.
Soyez assuré de ma prière.
Pere Marc

Après le texte de Christian Barthod sur l’aventure du baptême, je souhaite vous offrir ici en préambule d’une nouvelle méditation le texte qui orne le Baptistère du Latran et que nous devons à Sixte III.
Le Baptistère du Latran est réalisé sous sa première forme à la demande de Constantin 1er aux alentours de 312-313 sur la base d’un plan octogonal en brique, il est remanié par le pape Sixte III entre 432 et 440 qui y adjoint un narthex, un vestibule composé de deux absides et fait réaliser un baldaquin autour de la cuve baptismale.
Texte de Sixte III sur le baptême.

« C’est ici que jaillit ce peuple de noble lignée, voué au Ciel

Que l’Esprit engendre en ces eaux fécondées. 

C’est dans l’eau que Notre Mère l’Église, dans un accouchement virginal,

met au monde ceux qu’elle a conçus par l’œuvre de l’Esprit divin.

Vous qui êtes nés à cette source, vivez dans l’espérance du royaume des cieux.

Il faut renaître pour avoir la vie éternelle.

Voici la source de vie qui lave toute la terre,

et prend sa source aux plaies du Christ.

O pécheur, viens te plonger dans ce flot sacré et purificateur

Dont les ondes rajeuniront tout vieil homme qui s’y plonge.

Si, sous le poids du péché hérité ou de ton péché personnel,

tu tiens à l’innocence, lave-toi dans ces eaux.

Plus rien ne sépare ceux qui y sont renés. Ils sont devenus un, 

Grâce à une seule source baptismale, à un seul Esprit, à une seule Foi. 

Que personne ne craigne le nombre et la gravité de ses péchés :

Celui qui est rené de cette eau vive deviendra saint. « 

Apôtres d’apôtres

Par le baptême  les chrétiens sont appelés à la sainteté et à l’apostolat.

Ces vers sur le baptistère du Latran montrent bien que cette conscience était très aigüe aux origines du christianisme. Les premiers chrétiens. Ils vivaient à fond leur vocation chrétienne ; ils cherchaient sérieusement la perfection à laquelle ils étaient appelés de par le simple fait, sublime, du Baptême.

Intérieur de la cuve baptismale par immersion
Aux premiers siècles, les néophytes qui étaient baptisés grâce à une triple immersion, en l’honneur de la Très Sainte Trinité, dans la cuve du baptistère, portaient toute une semaine durant une tunique blanche, montrant ainsi qu’ils ne voulaient plus souiller par le péché leur âme, purifiée par les eaux de la régénération.

S’ils avaient le malheur de chuter, ils avaient recours, dans une douleur profonde, au sacrement de Pénitence. Toutefois, leur désir de sainteté était grand, leur lutte était loin d’être un combat négatif… Ils étaient heureux d’avoir trouvé la Vérité et le Bien, l’Amour de Dieu, et souhaitaient logiquement aller vers Dieu accompagnés du plus grand nombre possible : leurs parents, leurs amis, leurs voisins, leurs collègues… Ils ont annoncé l’Évangile dans la joie et le Seigneur leur a accordé beaucoup de fruit. Nous savons, cependant, combien il était souvent difficile de diffuser le message du salut, que cela coûta la vie à un grand nombre d’entre eux et que d’autres subirent de grandes épreuves. Ceci dit, ces obstacles n’arrêtèrent pas les premiers chrétiens : leur conduite reproduisit très souvent ce que Pierre et Jean avaient dit lorsqu’on voulait les faire taire : « nous ne pouvons pas, quant à nous, ne pas publier ce que nous avons vu et entendu » .

Aujourd’hui, comme hier, les baptisés sont concernés par ce travail : faire en sorte que le message du salut atteigne tous les hommes et se répande partout . De ce fait, en tant que chrétiens, nous tâchons de faire un apostolat personnel mais nous essayons aussi d’encourager nos amis à être à leur tour des apôtres s’engageant à cette merveilleuse tâche d’approcher les âmes du Christ.

Chacun de nous est invité à être un apôtre. 

Le seigneur s’appuie sur chaque chrétien pour « que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité ». Il est donc pressant que tous les baptisés prennent conscience de leur vocation à la sainteté et à l’apostolat.  C’est ainsi qu’ils livreront leur bonheur à beaucoup d’autres et qu’ils seront eux-mêmes très heureux en comblant toutes les réalités humaines de sens chrétien et d’espérance :

Le baptême nous a faits porteurs de la parole du Christ, qui rassérène, qui enflamme et apaise les consciences blessées. Pour que le Seigneur agisse en nous et par nous, disons-lui que nous sommes prêts à vivre la mission tous les jours, tout en nous sachant faibles et inutiles, tout en ressentant le poids immense de nos misères et de notre pauvre faiblesse personnelle.

Nous sommes toutes et tous invités à lui redire que nous avons confiance en Lui, en son assistance, et au besoin contre toute espérance (Rm 4, 18) comme Abraham. 

Nous vivrons  ainsi avec un allant renouvelé et nous apprendrons aux hommes à réagir sereinement, dépourvus de haine, de méfiance, d’ignorance, d’incompréhension, de pessimisme, car tout est possible à Dieu .

Bonne méditation.

Pere Marc

Voici pour vous une simple prière afin de vivre la communion spirituelle.

Continuons de nous porter les uns les autres et demandons au Seigneur la grâce de la communion spirituelle.

 

Pere Marc

 

 

 

 

 

 

 

Depuis la chapelle de la Maison Sainte-Marthe du Vatican, le pape a à nouveau invité les personnes qui ne peuvent pas recevoir la communion eucharistique du fait du confinement, ce lundi 30 mars 2020, à faire une « communion spirituelle », tandis que le Saint-Sacrement était exposé sur l’autel pour un moment d’adoration qui s’est achevé par la bénédiction du Saint-Sacrement.Le pape François a dit, après avoir communié : « Les personnes qui ne peuvent faire la communion sacramentelle font maintenant la communion spirituelle ».

Puis il a fait, en italien cette prière du cardinal espagnol Rafael Merry del Val (1865-1930):

«Je me prosterne à tes pieds, ô mon Jésus,

et je t’offre le repentir de mon coeur contrit qui s’abîme dans son néant

en ta sainte présence.

Je t’adore dans le sacrement de ton amour, l’Eucharistie.

Je désire te recevoir dans la pauvre demeure que t’offre mon coeur ;

dans l’attente du bonheur de la communion sacramentelle,

je veux te posséder en esprit.

Viens à moi, ô mon Jésus, pour que je vienne à toi.

Puisse ton amour enflammer tout mon être pour la vie et pour la mort.

Je crois en toi, j’espère en toi, je t’aime. Ainsi soit-il.»

Chers frères et soeurs,

Nous voici bientôt à la fin du temps du Carême.
Christian Barthod (membre de l’E.A.P) nous offre sa méditation, celle-ci pourra préparer à mieux prendre conscience de ce qui est advenu lors de notre baptême et comment celui-ci reste une si belle aventure…

Belle journée et prions particulièrement pour ceux qui d’une manière ou d’une autre luttent pour que nous ayons la vie et la vie en plénitude.

 

Pere Marc

Télécharger le fichier PDF « La grande aventure du baptême »

Urbi et Orbi : « Le temps du choix »

Consulter le texte complet

Les 5 Mystères DOULOUREUX du Chapelet avec la Bible de Jérusalem sont à réciter les mardi et vendredi et correspondent à la mort du Christ.

Premier Mystère Douloureux : « L’Agonie de Jésus »

Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani, et il dit aux disciples : « Restez ici, tandis que je m’en irai prier là-bas. » Et prenant avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, il commença à ressentir tristesse et angoisse. Alors il leur dit : « Mon âme est triste à en mourir, demeurez ici et veillez avec moi. » Étant allé un peu plus loin, il tomba face contre terre en faisant cette prière: « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme je veux, mais comme tu veux. » Il vient vers les disciples et les trouve en train de dormir; et il dit à Pierre : « Ainsi, vous n’avez pas eu la force de veiller une heure avec moi ! Veillez et priez pour ne pas entrer en tentation: l’esprit est ardent, mais la chair est faible. » A nouveau, pour la deuxième fois, il s’en alla prier : « Mon Père, dit-il, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! » Puis il vint et les trouva à nouveau en train de dormir; car leurs yeux étaient appesantis. Il les laissa et s’en alla de nouveau prier une troisième fois, répétant les mêmes paroles. Alors il vient vers les disciples et leur dit : « Désormais vous pouvez dormir et vous reposer : voici toute proche l’heure où le Fils de l’homme va être livré aux mains des pécheurs. Levez-vous ! Allons ! Voici tout proche celui qui me livre. » (Mt 26,36-46)

Nous vous offrons, Seigneur Jésus, cette première dizaine en l’honneur de votre Agonie mortelle au jardin des Oliviers, et nous vous demandons, par ce mystère et par l’intercession de votre sainte Mère, une parfaite contrition de nos péchés et une parfaite conformité à votre sainte volonté.

1 Pater + 10 Ave + Gloria Patri

Grâce de l’Agonie de Jésus, descendez dans mon âme et rendez-la vraiment contrite et conforme à la volonté de Dieu.

Deuxième Mystère Douloureux : « La Flagellation »

Ayant convoqué les grands prêtres, les chefs et le peuple, Pilate leur dit : « Vous m’avez présenté cet homme comme détournant le peuple, et voici que moi je l’ai interrogé devant vous, et je n’ai trouvé en cet homme aucun motif de condamnation pour ce dont vous l’accusez. Hérode non plus d’ailleurs, puisqu’il l’a renvoyé devant nous. Vous le voyez; cet homme n’a rien fait qui mérite la mort. Je le relâcherai donc, après l’avoir châtié. » (Lc 23,13-16)
Pilate prit alors Jésus et le fit flageller. (Jn 19,1)

Nous vous offrons, Seigneur Jésus, cette deuxième dizaine en l’honneur de votre sanglante Flagellation, et nous vous demandons, par ce mystère et l’intercession de votre sainte Mère, une parfaite mortification de nos sens.

1 Pater + 10 Ave + Gloria Patri

Grâce de la Flagellation de Jésus, descendez en mon âme et rendez-la vraiment mortifiée.

Troisième Mystère Douloureux : « Le Couronnement d’épines »

Les soldats, tressant une couronne avec des épines, la lui posèrent sur la tête, et ils le revêtirent d’un manteau de pourpre; et ils s’avançaient vers lui et disaient : « Salut, roi des Juifs ! » Et ils lui donnaient des coups. (Jn 19,2-3)
Et ils lui frappaient la tête avec un roseau et ils lui crachaient dessus, et ils ployaient le genou devant lui pour lui rendre hommage. Puis, quand ils se furent moqués de lui, ils lui ôtèrent la pourpre et lui remirent ses vêtements. (Mc 15,19-20)

Nous vous offrons, Seigneur Jésus, cette troisième dizaine en l’honneur de votre cruel Couronnement d’épines, et nous vous demandons, par ce mystère et l’intercession de votre sainte Mère, un grand mépris du monde.

1 Pater + 10 Ave + Gloria Patri

Grâce du mystère du Couronnement d’épines de Jésus, descendez en mon âme et rendez-la vraiment contraire au monde.

Quatrième Mystère Douloureux : « Le Portement de la Croix »

Et Pilate prononça qu’il fût fait droit à leur demande. Il relâcha celui qui avait été jeté en prison pour sédition et meurtre, celui qu’ils réclamaient. Quant à Jésus, il le livra à leur bon plaisir. Quand ils l’emmenèrent, ils mirent la main sur un certain Simon de Cyrène qui revenait des champs, et le chargèrent de la croix pour la porter derrière Jésus. (Lc 23,23-25)
Ils prirent donc Jésus. Et il sortit, portant sa croix, et vint au lieu dit du Crâne, ce qui se dit en hébreu Golgotha. (Jn 19,16-18)
Une grande masse du peuple le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui. Mais, se retournant vers elles, Jésus dit: « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Car voici venir des jours où l’on dira : Heureuses les femmes stériles, les entrailles qui n’ont pas enfanté, et les seins qui n’ont pas nourri ! Alors on se mettra à dire aux montagnes : Tombez sur nous ! et aux collines : Couvrez-nous ! Car si l’on traite ainsi le bois vert, qu’adviendra-t-il du sec ? » On emmenait encore deux malfaiteurs pour être exécutés avec lui. Lorsqu’ils furent arrivés au lieu (Lc 26,26)
Ils le crucifièrent. (Jn 19,18)

Nous vous offrons, Seigneur Jésus, cette quatrième dizaine en l’honneur de votre Portement de croix, et nous vous demandons, par ce mystère et l’intercession de votre sainte Mère, une grande patience pour porter notre croix à votre suite tous les jours de notre vie.

1 Pater + 10 Ave + Gloria Patri

Grâce du mystère du Portement de Croix, descendez en mon âme et rendez-la vraiment patiente.

Cinquième Mystère Douloureux : « Le Crucifiement et la Mort de Jésus sur la croix »

Puis ils le crucifient et se partagent ses vêtements en tirant au sort ce qui reviendrait à chacun. C’était la troisième heure quand ils le crucifièrent. L’inscription qui indiquait le motif de sa condamnation était libellée : « Le roi des Juifs. » Et avec lui ils crucifient deux brigands, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche. Les passants l’injuriaient en hochant la tête et disant : « Hé ! Toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même en descendant de la croix ! » Pareillement les grands prêtres se gaussaient entre eux avec les scribes et disaient : « Il en a sauvé d’autres et il ne peut se sauver lui-même ! Que le Christ, le Roi d’Israël, descende maintenant de la croix, pour que nous voyions et que nous croyions ! » Même ceux qui étaient crucifiés avec lui l’outrageaient. (Mc 15,24-32)
Après quoi, sachant que désormais tout était achevé pour que l’Écriture fût parfaitement accomplie, Jésus dit : « J’ai soif. » Un vase était là, rempli de vinaigre. On mit autour d’une branche d’hysope une éponge imbibée de vinaigre et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit: « C’est achevé » et, inclinant la tête, il rendit l’esprit. (Jn 19,28-30)

Nous vous offrons, Seigneur Jésus, cette cinquième dizaine en l’honneur de votre Crucifiement sur le Calvaire, et nous vous demandons, par ce mystère et par l’intercession de votre sainte Mère, une grande horreur du péché, l’amour de la Croix, et une bonne mort pour nous et pour ceux qui sont maintenant à l’agonie.

1 Pater + 10 Ave + Gloria Patri

Grâce du mystère de la Mort et Passion de Jésus Christ, descendez en mon âme et rendez-la vraiment Sainte.

Le pape François a invité tous les fidèles à le rejoindre par le biais des médias pour un moment de prière depuis la basilique Saint-Pierre de Rome, ce vendredi 27 mars à 18h. Une initiative exceptionnelle qui sera l’occasion pour le souverain pontife de donner la bénédiction Urbi et Orbi (« à la Ville et au Monde »). Un événement historique à de nombreux égards.

Face à l’épidémie de covid-19, le pape François va poser un geste spirituel extrêmement fort en donnant une bénédiction Urbi et Orbi, « à la Ville et au Monde » ce vendredi 27 mars. À partir de 18h, le souverain pontife devrait apparaître au balcon de la basilique Saint-Pierre devant un parvis vide en raison du confinement imposé par les autorités. Mais ce vide ne sera que physique : le pape François invite chacun à « y participer par les moyens de communication », a-t-il déclaré. « Nous écouterons la Parole de Dieu, nous élèverons notre supplication, adorerons le Saint-Sacrement avec lequel, au terme de la cérémonie, je donnerai la bénédiction Urbi et Orbi, à laquelle sera jointe la possibilité de recevoir l’indulgence plénière. » Aleteia vous proposera de suivre cet évènement en direct.

Habituellement prononcée à Noël et à Pâques ainsi que lors de l’élection d’un nouveau pape, la bénédiction de ce vendredi est un signal fort envoyé au monde. Face à la pandémie du coronavirus, nous sommes appelés à répondre par « l’universalité de la prière », de la compassion et de la tendresse », martèle depuis plusieurs semaines le pape François.

« À tous ceux qui s’uniront spirituellement à ce moment de prière transmis par les médias sera concédée l’indulgence plénière selon les conditions prévues dans le récent décret de la pénitencerie apostolique « , a précisé le Bureau de presse du Saint-Siège. Daté du 19 mars, le décret prévoit notamment que cette dernière peut être accordée à tous les fidèles qui offrent un temps de prière pour « implorer du Dieu tout-puissant la cessation de l’épidémie, le soulagement de ceux qui en sont affligés et le salut éternel de ceux que le Seigneur a rappelés à Lui. »

Ce décret précise que l’indulgence plénière est accordée aux malades, au personnel de santé, aux familles des malades et à tous ceux qui, y compris par la prière, s’occupent de ces derniers. Pour bénéficier de cette indulgence ils sont normalement invités à s’unir spirituellement par le biais des médias à la célébration de la messe, la récitation du chapelet, le Chemin de Croix ou à d’autres formes de dévotion. Si cela n’est pas possible, l’Église invite « au moins » à la récitation du Credo, du Notre Père et d’une invocation à Marie en offrant cette épreuve avec la volonté de remplir les conditions habituelles le plus tôt possible.

Petit mode d’emploi pour lire, écouter, savourer et se laisser modeler par la Parole de Dieu

Dieu me parle aujourd’hui à travers la création et les événements, mais aussi par ses prophètes et par son Fils qui est la Parole même (He 1). En l’écoutant, je discerne peu à peu le sens du monde et de l’existence – et l’orientation de ma propre vie.

C’est ce que les anciens moines recherchaient à travers la lectio divina, une lecture lente et méditée de la Parole de Dieu. Pratiquée au cours des âges par les chrétiens en recherche de la volonté du Seigneur sur eux, elle est toujours actuelle. Voici quelques conseils simples et concrets pour savourer la Parole de Dieu.

Préparation

Je consacre à cette lecture un moment régulier et de longueur suffisante. Soit chaque jour, soit chaque semaine, en lui donnant par exemple une soirée, ou deux heures, le samedi ou le dimanche.

Je veille à me mettre dans des dispositions physiques et psychologiques de détente, de réceptivité. Il peut être bon, par exemple, d’écouter d’abord un peu de musique qui apaise et intériorise, ou bien de faire quelques exercices de détente.

J’aborde la Parole de Dieu avec l’appétit du cœur, au sens biblique où le cœur est le lieu de l’ouverture à Dieu.

Je choisis le texte que je vais lire. Je peux prendre la lecture suivie d’un livre de la Bible dont je poursuivrai la lecture au fil des jours. Ou bien un texte particulier, en fonction du temps liturgique, des circonstances de ma vie, de mes besoins, ou encore d’un thème que je veux creuser davantage. Il est très souhaitable de situer ce texte par rapport à l’ensemble de l’histoire du Salut (voir l’introduction de ma Bible). Au début, il vaut sans doute mieux partir du Nouveau Testament.

« Bercer » la Parole de Dieu

Je lis avec le cœur. « Seigneur, donne-moi un cœur qui écoute », priait Salomon (1 R 3, 9). Que ce soit d’abord le cœur, ce « cœur nouveau » que façonne l’Esprit Saint, qui entreprenne la lecture. Que ce soit lui qui soit en appétit et non pas d’abord le mental. Il ne s’agit pas d’accumuler un savoir, mais d’entendre un appel. Le meilleur moyen est de commencer par une prière de supplication au Seigneur pour qu’il me dispose à l’entendre.

Je savoure, je « rumine » et je « berce » la Parole de Dieu. Elle est vivante à celui qui la médite, comme un enfant dans le sein de sa mère. Je la goûte dans une lecture lente. Lorsqu’un verset éveille en moi un écho profond, je le laisse retentir longuement. Je cultive les sentiments d’adoration, de louange, d’intercession qui surgissent de cette lecture priante. Je ne reprends ma lecture qu’après avoir épuisé le « suc » du verset. Il est bon que cette activité du cœur et de l’intelligence fasse place au silence et à la prière. La prière silencieuse mûrit la Parole de Dieu au fond de mon cœur.

« Patience, patience
Patience dans l’azur
Chaque atome de silence
Est la chance d’un fruit mûr »
Paul Valéry

Je me rends vulnérable à la Parole. Je me laisse toucher, interpeller, modeler par elle. Je m’expose à la Parole : danger d’être bousculé dans mes petites habitudes, mes façons de penser, de vivre (He 4, 12). Elle peut me conduire où je ne pensais pas aller, comme elle a converti un François d’Assise et tant d’autres.

Comment Dieu m’a-t-il parlé ?

A la fin de ma lecture, je m’interroge : est-ce que cette écoute de la Parole m’amène à modifier quelque chose dans ma façon de penser et d’agir ? Est-ce qu’elle me donne quelque lumière sur l’orientation de mon existence ? Noter cette lumière pour y revenir.

Enfin, je m’efforce de « garder » la Parole. Comme Marie qui « conservait toutes ces choses dans son cœur » (Lc 2, 51). Alors, la Parole sera cette lampe qui éclaire mes pas, comme dit le Psaume. Grâce à elle, je saurai éviter les obstacles, interpréter les événements de ma vie, découvrir le chemin où Dieu me conduit.

 



La présence de Marie à l’origine de l’Église

C’est ce qu’ont fait les Pères du Concile Vatican II : après avoir exposé la doctrine sur la réalité historique et salvifique du peuple de Dieu, ils ont voulu la compléter en décrivant le rôle de Marie dans l’oeuvre de salut. En effet, le chapitre VIII de la Constitution conciliaire Lumen gentium a pour objectif non seulement de souligner la valeur ecclésiologique de la doctrine mariale, mais également de mettre en lumière la contribution que la figure de la Bienheureuse Vierge apporte à la compréhension du mystère de l’Église.

La présence de Marie au Concile Vatican II 

Le chapitre VIII de Lumen gentium, le texte le plus important qu’un concile ait jamais consacré à la Vierge, rassemble les traits unanimement reçus de la foi et de la dévotion mariales dans l’Église.

Le Concile dans le dernier chapitre de la Constitution dogmatique Lumen gentium:

– 1. Le rôle de la Vierge Marie dans l’histoire du salut de l’humanité (55-59).
– 2. Le rôle de Marie dans le Mystère de l’Eglise (60-65).
– 3. Le culte de la bienheureuse Vierge Marie dans l’Eglise (66-67).
– 4. Marie, en son Assomption, signe d’espérance assuré et de consolation pour le Peuple de Dieu en marche ici-bas (68-69).

1) LE ROLE DE LA VIERGE MARIE DANS L’HISTOIRE DU SALUT DE L’HUMANITE

La sainte Vierge dans le mystère du Christ.
C’est le Père qui veut l’incarnation de son Fils et le rôle d’une femme.
«A cause de nous les hommes et pour notre salut, descendit du ciel et prit chair de la Vierge Marie par l’action du Saint-Esprit. »
Marie est donc associée à notre salut.
C’est dans ce contexte immense que se situe la Vierge Marie, en tant que personne entièrement et consciemment engagée dans le plan salvifique avec le Christ sauveur.
Marie fait intimement partie de toutes les étapes et elle est appelée à les vivre avec responsabilité.
Elle est la Mère, par l’action de l’Esprit Saint.

2) LE ROLE DE MARIE DANS LE MYSTERE DE L’EGLISE

Puis le concile exprime la continuité entre le mystère du Christ et de l’Eglise :
C’est donc dans l’Eglise que le Père révèle et réalise son projet de salut.
Le concile situe Marie dans la communion des saints, c’est un point très important.
Le Concile suit ici la pensée de Saint Augustin :
– Marie est solidaire,
– Modèle est exemple,
– Sa maternité spirituelle est attachée à sa charité.
Elle est pour l’Eglise un « exemplar spectatissimum », dit le latin, c’est-à-dire un modèle sûr, éprouvé, extraordinaire et remarquable, « dans sa foi et dans sa charité ».
« L’Eglise catholique, instruite par l’Esprit Saint, la vénère d’un sentiment filial de piété, comme il convient pour une mère très aimante.»
C’est donc que l’Eglise considère Marie comme sa propre mère, et non seulement comme mère du Christ.
Le concile situe Marie dans le mystère du Christ et de l’Eglise.
Le concile compare Marie et l’Eglise.
Marie n’est pas seulement la figure de l’Eglise, elle est son modèle.
Marie coopère à la naissance des fidèles.
La proclamation de Paul VI dans l’aula conciliaire.
Marie est ainsi Mère de l’Eglise en tant que modèle de toutes les vertus.
La maternité divine de Marie à l’égard de l’Eglise.
Marie, Mère de l’Eglise, dans l’enseignement du Pape Jean-Paul II

3) LE CULTE DE LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE DANS L’EGLISE

L’Eglise honore à juste titre d’un culte spécial à celle que la grâce de Dieu a faite inférieure à son Fils certes, mais supérieure à tous les anges et à tous les hommes, en raison de son rôle de Mère très sainte de Dieu, et de son association aux mystères du Christ.
Le concile s’adresse aux prédicateurs.
Le concile s’adresse aux fidèles.
La place de la Vierge Marie dans le cycle liturgique de l’Eglise.

4) MARIE, EN SON ASSOMPTION, SIGNE D’ESPERANCE ASSURE ET DE CONSOLATION POUR LE PEUPLE DE DIEU EN MARCHE ICI-BAS.

« Cependant, tout comme dans le ciel où elle est déjà glorifiée corps et âme, la Mère de Jésus représente et inaugure l’Eglise en son achèvement dans le siècle futur, de même sur cette terre, en attendant la venue du jour du Seigneur (cf. 2P 3,10), elle brille déjà comme un signe d’espérance assurée et de consolation devant le peuple de Dieu en pèlerinage. » (LG 68)

Vidéo : Marie dans le Concile Vatican II