Messes de la Pentecôte

    • Samedi 30 mai 18h
    • Dimanche 31 mai 9h, 11h, 16h15 et 18h

Afin d’accueillir au mieux et de respecter les gestes barrière, nous vous prions de bien vouloir vous inscrire  sur l’application La Messe (lien direct)
ou par téléphone au 01 41 10 05 92 mercredi, jeudi et vendredi de 10h à 12h.

« Sois le berger de mes agneaux. Sois le pasteur de mes brebis » (Jn 21, 15-19)
Alléluia. Alléluia.
L’Esprit Saint vous enseignera tout,
et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.
Alléluia. (cf. Jn 14, 26)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Jésus se manifesta encore aux disciples
sur le bord de la mer de Tibériade.
Quand ils eurent mangé,
Jésus dit à Simon-Pierre :
« Simon, fils de Jean,
m’aimes- tu vraiment, plus que ceux-ci ? »
Il lui répond :
« Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. »
Jésus lui dit :
« Sois le berger de mes agneaux. »
Il lui dit une deuxième fois :
« Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment ? »
Il lui répond :
« Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. »
Jésus lui dit :
« Sois le pasteur de mes brebis. »
Il lui dit, pour la troisième fois :
« Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? »
Pierre fut peiné
parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait :
« M’aimes-tu ? »
Il lui répond :
« Seigneur, toi, tu sais tout :
tu sais bien que je t’aime. »
Jésus lui dit :
« Sois le berger de mes brebis.
Amen, amen, je te le dis :
quand tu étais jeune,
tu mettais ta ceinture toi-même
pour aller là où tu voulais ;
quand tu seras vieux,
tu étendras les mains,
et c’est un autre qui te mettra ta ceinture,
pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. »
Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort
Pierre rendrait gloire à Dieu.
Sur ces mots, il lui dit :
« Suis-moi. »

– Acclamons la Parole de Dieu.


Commentaire

Au-delà du dialogue entre Jésus et Pierre, l’évangile de ce jour nous éclaire sur le sens de notre vie chrétienne et sur notre relation avec Dieu. Après sa Résurrection, Jésus s’est manifesté à quelques-uns de ses apôtres au bord du lac, puis il prend à part Pierre. Il va lui confier une mission : » Sois le berger de mes brebis. » Jésus lui pose une seule question, qu’il va d’ailleurs répéter trois fois : « M’aimes-tu ? » c’est donc la relation aimante avec lui qui est le critère essentiel du choix de Jésus. Pierre avait bien conscience de sa faiblesse. IL n’a pas oublié que quelques jours avant, il avait renié Jésus trois fois. Sa réponse n’a plus rien à voir avec sa réaction présomptueuse lors du dernier repas avec Jésus : « Même s’il faut que je meure avec toi, non je ne te renierai pas. » ou encore : « Seigneur, pourquoi ne puis-je te suivre tout de suite ? Je donnerai ma vie pour toi ! » Pierre ne peut que répondre humblement : « Seigneur tu sais tout, tu sais bien que je t’aime ». Il me semble que chacun, chacune d’entre-nous ne peut que reprendre humblement la réponse de Pierre, tant nous avons conscience de la faiblesse de notre amour pour Dieu.

Nous remarquons que Jésus ne donne aucune consigne concernant la tâche confiée à Pierre. Il ajoute simplement deux choses : La première, c’est que la mission qu’il lui a confiée est éprouvante car aimer en vérité risque fort d’entrainer des refus, des incompréhensions, voire de la haine et, derrière l’image de ceux qui conduisent Pierre là où il ne voudrait pas aller, se dessine la persécution que Jésus, lui-même a subi : « S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront vous aussi. » L’autre parole qui termine ce passage de l’évangile est : « Suis-moi ». C’est une parole que nous retrouvons souvent à travers les évangiles : Elle est à l’origine de toutes les vocations comme la vocation des disciples de Jésus au début de sa vie publique, au bord de ce même lac. S’adressant aux pêcheurs qui jetaient les filets, il leur dit : « venez à ma suite. » C’est aussi l’appel que Jésus adressait à l’ homme riche : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes…Puis, viens, suis-moi. »

Ainsi, chers amis, ce dialogue entre Jésus et Pierre, nous pouvons l’entendre pour nous-mêmes. Certes, nous n’avons pas, à notre niveau, la même mission que Pierre, mais à chacune, chacune d’entre-nous est confié une mission avec la même condition : aimer et suivre Jésus. On raconte que juste après son élection on a demandé au pape François : « Qui est Jorge Bergoglio ? – Jorge, est un pécheur qui a été appelé ! »

« M’aimes-tu ? » A cela, Jésus, je ne sais que répondre : « Seigneur tu sais tout : tu sais bien que je t’aime, même si mes actions semblent souvent refléter le contraire !  AMEN.

Jacques Averbuch, diacre.

 

« Qu’ils deviennent parfaitement un » (Jn 17, 20-26)
Alléluia. Alléluia.
Que tous soient un,
comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi,
pour que le monde croie que tu m’as envoyé.
Alléluia. (Jn 17, 21)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi :
« Père saint, je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là,
mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi.
Que tous soient un,
comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi.
Qu’ils soient un en nous, eux aussi,
pour que le monde croie que tu m’as envoyé.
Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée,
pour qu’ils soient un comme nous sommes UN :
moi en eux, et toi en moi.
Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un,
afin que le monde sache que tu m’as envoyé,
et que tu les as aimés comme tu m’as aimé.
Père,
ceux que tu m’as donnés,
je veux que là où je suis,
ils soient eux aussi avec moi,
et qu’ils contemplent ma gloire,
celle que tu m’as donnée
parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde.
Père juste,
le monde ne t’a pas connu,
mais moi je t’ai connu,
et ceux-ci ont reconnu
que tu m’as envoyé.
Je leur ai fait connaître ton nom,
et je le ferai connaître,
pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux,
et que moi aussi, je sois en eux. »

– Acclamons la Parole de Dieu.


Commentaire

Le chapitre 17 de l’évangile de Saint Jean dont nous avons eu, en partie, la lecture ces derniers jours, est le dernier chapitre avant que ne commence le récit de l’arrestation et de la Passion du Christ. Il est aussi le seul passage du Nouveau Testament qui nous rapporte une prière aussi longue adressée par Jésus à son Père. Le passage d’aujourd’hui a une importance particulière parce que ce sont des paroles que Jésus adresse à son Père en faveur de ses disciples, d’abord, et en faveur de ceux qui croiront en lui et nous n’avons pas été sans remarquer que l’un des points centraux de cette prière est la demande de l’unité. Nous savons que celle-ci est souvent invoqué comme un motif pour nous inciter à progresser dans la recherche de l’unité des chrétiens et nous pouvons y trouver plusieurs niveaux :

Le premier c’est que la dispersion provoque l’affaiblissement. Si l’on veut pouvoir infléchir les évènements, si l’on veut pouvoir faire progresse un certain nombre d’idées et de projets, il faut se réunir.

Le deuxième est plus moral : comment est-il possible que ceux qui se réclament du Christ et qui veulent être ses disciples, soient incapables de vivre en communion les uns avec les autres ? Mais nous pouvons aussi faire retour sur nous-mêmes et sur notre manière de vivre en Eglise. Combien de fois voit-on des chrétiens considérer leur Eglise comme une sorte de parti, avec ses courants, ses tendances, ses possibilités de divergence, ses manœuvres, ses stratégies et quelquefois, malheureusement, ses trahisons

Le Christ veut que nous soyons plus efficaces, il veut que nous donnions un meilleur signe de l’amour qui unit ses disciples. Il veut surtout que nous participions par notre manière de vivre à la communion qui existe entre le Père et le Fils : que tous soient un, comme nous,nous sommes un. Nous comprenons ainsi, à la fois que le progrès dans l’unité des chrétiens suppose que nous fassions toutes et tous des efforts, que nous menions des actions, que nous soyons engagés dans ce chemin et en même temps que nous comprenions que sa réalisation dépend essentiellement de notre conversion profonde.

Alors merci Seigneur pour ta prière au Cénacle, à l’heure qui précède ta Passion et ta mort. Merci d’avoir prié pour nous et d’être resté uni au Père. Aide-nous, Seigneur, à être une communauté unie, fraternelle, solidaire et aimante. Que cette unité rayonne dans ton Eglise, et qu’elle devienne le signe permettant à tous ceux et celles qui sont dehors de croire que « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils ».
Que tous soient un par leur union au seul et unique Bien. AMEN

Jacques Averbuch, diacre

« Qu’ils soient un comme nous-mêmes » (Jn 17, 11b-19)

Alléluia. Alléluia.
Ta parole, Seigneur, est vérité ;
dans cette vérité, sanctifie-nous.
Alléluia. (cf. Jn 17, 17ba)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi :
« Père saint,
garde mes disciples unis dans ton nom,
le nom que tu m’as donné,
pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes.
Quand j’étais avec eux,
je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné.
J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu,
sauf celui qui s’en va à sa perte
de sorte que l’Écriture soit accomplie.
Et maintenant que je viens à toi,
je parle ainsi, dans le monde,
pour qu’ils aient en eux ma joie,
et qu’ils en soient comblés.
Moi, je leur ai donné ta parole,
et le monde les a pris en haine
parce qu’ils n’appartiennent pas au monde,
de même que moi je n’appartiens pas au monde.
Je ne prie pas pour que tu les retires du monde,
mais pour que tu les gardes du Mauvais.
Ils n’appartiennent pas au monde,
de même que moi, je n’appartiens pas au monde.

Sanctifie-les dans la vérité :
ta parole est vérité.
De même que tu m’as envoyé dans le monde,
moi aussi, je les ai envoyés dans le monde.
Et pour eux je me sanctifie moi-même,
afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité. »

– Acclamons la Parole de Dieu.


Commentaire

Dans la première lecture de ce jour, Paul appelle à lui les anciens de l’assemblée d’Ephèse pour leur faire ses recommandations et ses adieux. Il leur rappelle ce qu’à été son ministère parmi eux et l’exemple qu’il s’est attaché à leur donner. Il les avertit, aussi, des dangers qui, du dehors, et du dedans menacent l’Assemblée. Comment y faire face ? Il les exhorte à la vigilance mais surtout il les confie à la grâce de Dieu. En ce qui le concerne, l’apôtre n’a qu’une pensée, achever fidèlement sa course ainsi que « le service », c’est-à-dire celui du Seigneur : sa vie n’a pas d’autre sens et il est tout prêt à en faire le sacrifice pour cette assemblée qui lui a coûté déjà bien des larmes. En terminant, Paul rapporte une parole du Seigneur Jésus : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » Puissions-nous l’expérimenter en imitant Celui qui nous a tout donné !

Dans le passage d’évangile, Jésus prie son Père pour ceux qu’il va laisser dans le monde. Le Christ prie pour eux, pour qu’ils gardent la foi qu’il leur a donné, pour qu’ils demeurent dans la fidélité à Dieu. Jésus, lui-même-, appelle la présence et la force de Dieu sur ce petit groupe auquel il a confié l’Evangile après son départ. Le choix des disciples par Dieu lui-même, la force de Dieu donnée à la prière de Jésus et l’amour qui unit les disciples du Christ, constituent, encore aujourd’hui le témoignage de notre Eglise. Dieu, lui-même nous a choisis et appelés : Il a interpellé chacune, chacun d’entre-nous au moment de notre baptême et il nous appelle, chaque jour, à vivre dans la communion avec Lui. C’est pour nous, toutes et tous, que Jésus prie aujourd’hui, pour que nous ayons la force de Dieu et que nous vivions dans l’unité, comme le Père et le Fils sont unis. L’Esprit du Christ construit l’unité de son Eglise et rassemble, comme nous le voyons dans notre communauté aujourd’hui, des hommes et des femmes très différents les uns les uns des autres pour en faire un seul corps, une seule famille, un seul peuple. La manière dont nous vivons les uns avec les autres et dont nous mettons en pratique l’Amour que nous avons reçu fait de nous un signe au milieu des hommes et des femmes de notre temps. On ne voit pas Dieu, mais on peut voir les enfants de Dieu qui vivent dans la communion par l’Amour que Dieu répand dans nos cœurs.

Nous savons que notre vie à ses difficultés, tout spécialement en ce moment avec cette pandémie. Mais nous savons aussi que la force de Dieu est plus grande que les difficultés de notre vie. Nous sommes sûrs que la puissance de l’Amour nous fait échapper à l’isolement et à l’abandon, que le Christ est vivant aujourd’hui et toujours.

« Pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés ». Jésus, tu as connu la joie d’aimer sans mesure, et le Père et les hommes, tes frères et sœurs. Comble-moi de cette joie ! AMEN.

Jacques Averbuch, diacre.

Messes de la Pentecôte

    • Samedi 30 mai 18h
    • Dimanche 31 mai 9h, 11h, 16h15 et 18h

Afin d’accueillir au mieux et de respecter les gestes barrière, nous vous prions de bien vouloir vous inscrire  sur l’application La Messe
ou par téléphone au 01 41 10 05 92 mercredi, jeudi et vendredi de 10h à 12h.

« Père, glorifie ton Fils » (Jn 17, 1-11a)

Alléluia. Alléluia.
Moi, je prierai le Père,
et il vous donnera un autre Défenseur
qui sera pour toujours avec vous.
Alléluia. (Jn 14, 16)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus leva les yeux au ciel et dit :
« Père, l’heure est venue.
Glorifie ton Fils
afin que le Fils te glorifie.
Ainsi, comme tu lui as donné pouvoir sur tout être de chair,
il donnera la vie éternelle
à tous ceux que tu lui as donnés.
Or, la vie éternelle,
c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu,
et celui que tu as envoyé, Jésus Christ.

Moi, je t’ai glorifié sur la terre
en accomplissant l’œuvre que tu m’avais donnée à faire.
Et maintenant, glorifie-moi auprès de toi, Père,
de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde existe.
J’ai manifesté ton nom
aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner.
Ils étaient à toi, tu me les as donnés,
et ils ont gardé ta parole.
Maintenant, ils ont reconnu
que tout ce que tu m’as donné vient de toi,
car je leur ai donné les paroles que tu m’avais données :
ils les ont reçues,
ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi,
et ils ont cru que tu m’as envoyé.
Moi, je prie pour eux ;
ce n’est pas pour le monde que je prie,
mais pour ceux que tu m’as donnés,
car ils sont à toi.
Tout ce qui est à moi est à toi,
et ce qui est à toi est à moi ;
et je suis glorifié en eux.
Désormais, je ne suis plus dans le monde ;
eux, ils sont dans le monde,
et moi, je viens vers toi. »

– Acclamons la Parole de Dieu.


Commentaire

En ce mardi 26 mai l’Eglise fête Saint Philippe Neri, le saint de la joie et de la prière qui fonda l’Oratoire, société de prêtres séculiers voués au service paroissial et à la prédication. N’oublions pas que, jusqu’à un passé récent, l’Oratoire de France administrait notre paroisse Sainte Thérèse. Aujourd’hui, bien que l’Oratoire ait quitté notre paroisse, le père Claude Darcourt, qui est toujours parmi nous, est oratorien. Il vient de fêter ce mois-ci ses cinquante ans de sacerdoce : pensons particulièrement à lui aujourd’hui.

Lorsque nous sommes dans la peine, ou lorsque nous traversons des périodes difficiles comme celle que nous vivons en ce moment avec cette pandémie, combien il est réconfortant d’entendre des bons amis nous dire : « Je prie pour toi, je prie pour vous tous. » Nous nous sentons compris, soutenus. Comme c’est important de relire ce passage de l’évangile de Saint Jean et d’entendre le Christ dire à son Père : « Moi, je prie pour eux… » lui, Jésus, alors qu’il est à la veille de sa passion et de sa mort, mais déjà dans son être, projeté dans la lumière de Pâques. « Moi, je prie pour eux…eux ils sont dans le monde… », c’est-à-dire pour nous toutes et tous qui, quelques siècles plus tard se reconnaissent comme disciples du Christ.

Oui, malgré la grande épreuve de la séparation d’avec Jésus, malgré les multiples persécutions au cours des siècles, la Parole s’est transmise de génération en génération. De nos jours, encore, des hommes et des femmes sont mis à mort parce qu’ils sont chrétiens, parce qu’ils sont fidèles à la Parole reçue des disciples. Nous ne connaissons pas ces tourments, mais sommes-nous fidèles à la Parole reçue, c’est-à-dire au Christ et à son message, fidèles à la Parole de vérité, de justice, d’amour, là où nous vivons dans notre famille, nos relations, notre travail, ? Si nous croyons que Jésus est bien l’envoyé de Dieu, le Fils du Père, comment traduisons-nous cela dans notre vie, nos choix sociaux, politiques, dans nos divers engagements, sommes-nous prêts à témoigner de notre appartenance au Christ, l’envoyé de Dieu ?

Oui, chers amis, soyons des hommes et des femmes courageux et audacieux pour l’annonce de la Bonne Nouvelle.

« La vie éternelle, c’est de te connaître, toi, le seul Dieu, le vrai Dieu, et de connaître celui que tu as envoyé, Jésus Christ », c’est d’entrer dans l’étreinte d’amour du Père et du Fils, dans la communion intime des personnes divines dans la Trinité. Or, cette vie éternelle est déjà commencée ! AMEN.

Jacques Averbuch, diacre.

A partir du lundi 25 mai, les messes reprennent avec le port du masque obligatoire dès l’âge de 11 ans, une distanciation physique d’un mètre minimum. A l’entrée des églises, vous vous désinfecterez les mains avec du gel hydroalcoolique. Les bénitiers seront vides, les portes des églises ouvertes et je vous invite à respecter la signalitique et les instructions des équipes d’accueil.
Comme durant tout le temps du confinement, l’adoration eucharistique et les confessions continuent. L’accueil des prêtres reprendra les mardi, jeudi et vendredi de 17h à 19h dans les deux paroisses.

  • Les messes en semaine seront célébrées du mardi au vendredi à 9h dans l’église.
  • Les messes dominicales seront célébrées le samedi à 18h, le dimanche à 9h, 11h, 16h15 et 18h.
    Afin d’accueillir au mieux et de respecter les gestes barrière, nous vous prions de bien vouloir vous inscrire pour la messe dominicale sur l’application La Messe
    ou par téléphone au 01 41 10 05 92 du mercredi au vendredi de 10h à 12h.

Messe animée par Hopen.

Lien pour visualiser la messe sur Youtube

« Père, glorifie ton Fils » (Jn 17, 1b-11a)
Alléluia. Alléluia.
Je ne vous laisserai pas orphelins, dit le Seigneur ;
je reviens vers vous, et votre cœur se réjouira.
Alléluia. (cf. Jn 14, 18 ; 16, 22)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus leva les yeux au ciel et dit :
« Père, l’heure est venue.
Glorifie ton Fils
afin que le Fils te glorifie.
Ainsi, comme tu lui as donné pouvoir sur tout être de chair,
il donnera la vie éternelle
à tous ceux que tu lui as donnés.
Or, la vie éternelle,
c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu,
et celui que tu as envoyé,
Jésus Christ.
Moi, je t’ai glorifié sur la terre
en accomplissant l’œuvre que tu m’avais donnée à faire.
Et maintenant, glorifie-moi auprès de toi, Père,
de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde existe.
J’ai manifesté ton nom
aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner.
Ils étaient à toi, tu me les as donnés,
et ils ont gardé ta parole.
Maintenant, ils ont reconnu
que tout ce que tu m’as donné vient de toi,
car je leur ai donné les paroles que tu m’avais données :
ils les ont reçues,
ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi,
et ils ont cru que tu m’as envoyé.

Moi, je prie pour eux ;
ce n’est pas pour le monde que je prie,
mais pour ceux que tu m’as donnés,
car ils sont à toi.
Tout ce qui est à moi est à toi,
et ce qui est à toi est à moi ;
et je suis glorifié en eux.
Désormais, je ne suis plus dans le monde ;
eux, ils sont dans le monde,
et moi, je viens vers toi. »

– Acclamons la Parole de Dieu.


Commentaire

En ce 7°Dimanche de Pâques situé entre l’Ascension de Jésus vers le Père et le don de l’Esprit Saint à la Pentecôte, nous sommes invités à rendre gloire à Dieu !

« Les Apôtres, après avoir vu Jésus s’en aller vers le ciel, retournèrent à Jérusalem ». (Première lecture) Ils observent les consignes que le Christ ressuscité leur a données : « Demeurez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus d’une force venue d’en haut ». (Lc 24,49) Saint Luc indique que « tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière ». L’Evangéliste cite les noms des présents : ce sont les mêmes qui ont accompagné Jésus tout au long de Sa vie terrestre. Témoins de Sa Mort et de Sa Résurrection, ils vont pouvoir manifester la gloire de Dieu grâce à l’Esprit Saint.

Car Jésus envoyé par le Père pour le Salut du monde confie à Son Eglise la responsabilité de poursuivre Sa Mission. Mais le disciple n’est pas au-dessus du Maître, aussi Saint Pierre nous encourage-t-il : « Si l’on vous insulte pour le Nom du Christ, heureux êtes-vous, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous ! ». (Deuxième lecture)

L’évangile de ce Dimanche nous rapporte le début de la dernière prière de Jésus avec Ses disciples, avant Sa Passion. Souvent qualifiée de « sacerdotale » cette prière illustre plutôt la position de Jésus, le « Bon Berger », soucieux du bien-être de ses disciples.

« Père, l’Heure est venue. Glorifie Ton Fils afin que le Fils Te glorifie ». L’Heure, selon Saint Jean, est le moment où se reconnaît la plénitude du Mystère de Jésus Sauveur, dans une conjonction de la mort et la vie, l’abaissement et l’élévation, un total abandon et un don surabondant. Il s’agit de l’Heure de la Croix, englobant aussi bien l’évènement douloureux de la Passion que le récit lumineux de Pâques. La gloire – qui n’est pas la renommée mais le « poids » réel d’un être, selon l’étymologie du mot hébreu – c’est la révélation de l’Etre même de Dieu manifestée à travers la parfaite relation d’amour unissant le Père et le Fils. La prière de Jésus ouvre donc le récit de la Croix (Passion et Résurrection) et le qualifie comme l’Heure par excellence de la mutuelle révélation et glorification du Père et du Fils.

Puis Jésus prie pour les disciples que le Père lui a donnés, avec cette Parole inouïe : « Je suis glorifié en eux ». Si Dieu veut que tout homme soit sauvé, Il ne peut rien pour celui qui refuse d’être sauvé.

Le Fils de Dieu est bien notre unique Médiateur avec notre Père :

– Vrai homme, Jésus a pris sur Lui notre péché jusqu’à nous donner Sa Vie sur une Croix par amour pour nous et du Père dont Il a révélé « le Nom », l’identité de Son Etre : « Dieu est Amour ». (1Jn 4,8)

– Vrai Dieu, le Père l’a ressuscité avec « le pouvoir de donner la Vie éternelle ». Le verbe « donner » revient 10 fois dans notre Evangile, comme le dit Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus : « Aimer c’est tout donner et se donner soi-même ». Et la Vie éternelle « c’est qu’ils Te connaissent, Toi le seul vrai Dieu, et Celui que Tu as envoyé, Jésus Christ ». Car dans la Bible, la connaissance est plus qu’intellectuelle, elle est existentielle ; connaître Dieu c’est « naître avec Lui », renaître par la force de l’Esprit d’amour, se laisser aimer, façonner, diviniser par Dieu qui veut restaurer en nous « Son image et Sa ressemblance » que le péché avait déformé.

La Vie éternelle ou divine commence donc sur terre par la foi en Jésus, la Parole vivante de Dieu, « le Verbe fait chair » : « Celui qui mange Ma Chair et boit Mon Sang demeure en Moi et Moi en lui… Il a la vie éternelle et Moi Je le ressusciterai au dernier jour ». (Jn 6,51-58)

A la suite de Jésus prenons le temps de prier ! La Tradition chrétienne comprend trois expressions majeures de la vie de prière : (CEC n°2700-2724)

1) La prière vocale répond à notre nature humaine. Nous sommes corps et esprit, aussi nous éprouvons le besoin de traduire extérieurement nos sentiments. A l’exemple du Christ priant son Père et enseignant le Notre Père à ses disciples.

2) La méditation est une recherche priante qui met en œuvre la pensée, l’imagination, l’émotion, le désir. A partir de textes de la Bible, le plus souvent, l’esprit cherche à comprendre le pourquoi et le comment de la vie chrétienne, et il se confronte ainsi à la réalité de notre vie : « Seigneur, que veux-tu que je fasse ? »

3) L’oraison mentale « n’est à mon avis, qu’un commerce intime d’amitié où l’on s’entretient souvent seul à seul avec ce Dieu dont on se sait aimé ». (Sainte Thérèse de l’EJ) L’oraison est un regard de foi fixé sur Jésus, un silencieux amour. On ne fait pas oraison quand on a le temps : on prend le temps ! On ne peut pas toujours méditer, mais on peut toujours entrer en oraison, indépendamment des conditions de santé, de travail ou d’affectivité.

Rendons gloire à Dieu en persévérant sérieusement dans la prière : « Le combat de la prière est inséparable du ‘combat spirituel’ nécessaire pour agir habituellement selon l’Esprit du Christ car on prie comme on vit, parce qu’on vit comme on prie ». (CEC n°2753) Amen !

Père Patrice

Chers amis,

Comme vous le savez, nous avons maintenant l’autorisation de célébrer publiquement la messe avec la participation des fidèles. C’est une joie profonde de nous retrouver très bientôt.
Pour nous, cette joie commencera lundi 25 mai à 9h. La messe sera célébrée dans nos deux paroisses. Oui, vous l’avez bien compris, il n’y aura pas de messe célébrée avec assemblée ces 23 et 24 mai. Pourquoi ? Car nous voulons que les gestes barrière soient respectés. Mais nous nous retrouverons pour célébrer ensemble la fête de la Pentecôte.

Aussi à partir du lundi 25 mai, les messes reprennent avec le port du masque obligatoire dès l’âge de 11 ans, une distanciation physique d’un mètre minimum. A l’entrée des églises, vous vous désinfecterez les mains avec du gel hydroalcoolique. Les bénitiers seront vides, les portes des églises ouvertes et je vous invite à respecter la signalitique et les instructions des équipes d’accueil.
Comme durant tout le temps du confinement, l’adoration eucharistique et les confessions continuent. L’accueil des prêtres reprendra les mardi, jeudi et vendredi de 17h à 19h dans les deux paroisses.
Les messes en semaine seront célébrées du mardi au vendredi à 9h dans l’église. Les messes dominicales seront célébrées le samedi à 18h, le dimanche à 9h, 11h, 16h15 et 18h.
Afin d’accueillir au mieux et de respecter les gestes barrière, nous vous prions de bien vouloir vous inscrire pour la messe dominicale sur l’application La Messe
ou par téléphone au 01 41 10 05 92 du mercredi au vendredi de 10h à 12h.

La messe du 7ème dimanche de Pâques, ce dimanche 24 mai sera retransmise sur la chaîne Youtube des paroisses et sur les sites internet des paroisses.

Dans la joie de vous retrouver, nous aurons toujours besoin de personnes pour assurer l’accueil et l’accompagnement des flux de personnes dans notre église.
Soyez assurés de ma prière et de la joie de vous retrouver.

Père Marc