Le Seigneur est ma lumière et mon salut.   (26, 1a)

Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?

J’ai demandé une chose au Seigneur,
la seule que je cherche :
habiter la maison du Seigneur
tous les jours de ma vie.

J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »


La lumière est souvent associée à la manifestation de Dieu dans la Bible :

A Moïse et au buisson ardent

A l’étoile qui guide les bergers jusqu’à la crèche où Jésus vient de naître

Ou encore la lumière qui éblouit Saint Paul au moment de sa conversion.

La lumière de Dieu transforme la vie de ceux qui la croisent.
Cette lumière pour nous c’est Jésus qui est la lumière pour éclairer les nations.

Puisqu’il est notre Salut, notre plénitude, invitons le et prenons part à sa lumière.

Né à Xavier en Navarre en 1506, François-Xavier fait partie de la première équipe Ignacienne quand il était étudiant à Paris.
Saint Ignace le désigne pour être missionnaire. Il parcoure des milliers de kilomètres pour annoncer le Salut dans le Christ, en Inde, à Ceylan, aux Moluques et au Japon.

Sa volonté était de communiquer à tous les jeunes chrétiens la passion pour la Gloire de Dieu et le Salut des hommes : « J’ai été sur le point d’écrire à l’université de Paris, confie t’il à Saint Ignace, pour leur dire combien de millier de de millions de païens se feraient chrétiens s’il y avait des ouvriers ».

Qu’à la prière de Saint François-Xavier, nous nous unissions pour inviter les plus jeunes à offrir leur vie pour la Gloire de Dieu et le Salut du Monde.

Seigneur, allume en nous ce foyer d’amour où saint François Xavier se consumait pour le salut des âmes.
Plus fidèles à notre vocation chrétienne, nous pourrons obtenir avec lui le salaire promis aux bons ouvriers.

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Le pape François vient de publier une nouvelle encyclique.

Une encyclique est le plus haut degré d’autorité d’un texte du magistère ordinaire. (eh ?! quésako ? ces termes étranges seront expliqués.)

Mais si nous la lisions ensemble…

C’est souvent plus facile ; nous nous entrainons mutuellement avec un rdv hebdomadaire, nous la lisons à dose raisonnable, elle nous est exposée et commentée.

Le père Bernard Klasen animera 5 soirées d’une heure, à distance.

Les jeudi 19, 26 novembre, 3, 10 et 17 décembre. De 21 h à 22 h.

 

S’il n’est pas nécessaire d’avoir lu l’encyclique avant ces soirées, c’est toutefois mieux, bien entendu. Mais elles vont donneront peut-être envie de lire ! 

« Le Seigneur préparera un festin et essuiera les larmes sur tous les visages » (Is 25, 6-10a)

Lecture du livre du prophète Isaïe

En ce jour-là,
le Seigneur de l’univers
préparera pour tous les peuples, sur sa montagne,
un festin de viandes grasses et de vins capiteux,
un festin de viandes succulentes et de vins décantés.
Sur cette montagne, il fera disparaître
le voile de deuil qui enveloppe tous les peuples
et le linceul qui couvre toutes les nations.
Il fera disparaître la mort pour toujours.
Le Seigneur Dieu essuiera les larmes sur tous les visages,
et par toute la terre il effacera l’humiliation de son peuple.
Le Seigneur a parlé.

Et ce jour-là, on dira :
« Voici notre Dieu,
en lui nous espérions, et il nous a sauvés ;
c’est lui le Seigneur,
en lui nous espérions ;
exultons, réjouissons-nous :
il nous a sauvés ! »
Car la main du Seigneur
reposera sur cette montagne.

– Parole du Seigneur.


Le livre d’Isaïe, ou la fidélité de Dieu à la maison d’Israël

Pendant longtemps, on a abordé le livre d’Isaïe par grands ensembles. Aujourd’hui, le temps est venu de le lire aussi comme une œuvre d’un seul tenant… Pourquoi ne pas méditer les mots de ce beau livre qui nous est offert particulièrement pendant le temps de l’Avent.

De tous les prophètes dont le nom est attaché à un livre, Isaïe est le seul dont il soit aussi question dans un autre livre, en l’occurrence celui des Rois. En 2 R 19-20, alors que la menace assyrienne pèse sur Jérusalem (701 av. J.-C.), il apparaît devant le roi Ézékias pour proclamer l’intervention salvifique du Seigneur. Un peu plus tard, il annonce une déportation à Babylone… qui aura lieu un siècle après, en 597, puis en 587 av. J.-C.

La menace assyrienne et l’exil à Babylone sont deux des événements qui dessinent l’horizon du livre d’Isaïe. Le prophète du VIIle siècle n’a pas pu être l’auteur de tous les oracles et récits qui balaient plus de deux siècles d’histoire d’Israël les derniers chapitres sont ancrés dans le retour d’exil, donc après 538) et plusieurs mains ont participé à leur rédaction. Cependant, parcourir une telle durée dans un même livre mène à suivre, à travers des situations sociales, politiques et religieuses qui se succèdent, les transformations du salut de Dieu.

Que Dieu soit fidèle à ses promesses, tout lecteur en est convaincu. Mais, concrètement, comment cela se passe-t-il lorsque les événements semblent en barrer la réalisation ?

Le livre d’Isaïe dans son ensemble répond à cette question. Question précisée et articulée sur l’antique promesse faite à David d’une dynastie qui devait durer  » à jamais  » (2 S 7). Cette promesse ne disparaît-t-elle pas avec la fin de la royauté ? Au retour d’exil, qu’en est-il de la descendance davidique ? La réponse, on le verra, est surprenante. Tout le livre d’Isaïe ne s’y réduit pas, mais il y trouve un principe d’unité.

Pendant longtemps, on a abordé le livre d’Isaïe par grands ensembles. Aujourd’hui, le temps est venu de le lire aussi comme une œuvre d’un seul tenant.

Père Marc Ketterer

Ce Dimanche 29 novembre, nous sommes entrés dans une nouvelle année et une nouvelle période liturgique : Le temps de l’Avent, ce temps durant lequel les chrétiens sont invités à se préparer à la fête de Noël et au retour du Christ à la fin des temps.

Comment faire de la place à ce Dieu qui prend visage d’enfant et qui désire naître en chacun d’entre nous?

Tout au long de l’Avent, je  vous propose de nous laisser  accompagner par un futur saint, le bienheureux Charles de Foucauld. Il est mort il y un siècle, le 1er décembre 1916, après avoir vécu dans le désert saharien au milieu du peuple touareg.

Mais qui est tu ?  C’est la question que Charles de Foucauld n’a cessé de posé à Dieu.

En ce temps de l’Avent, chacun de nous est invité à faire de même : à creuser en soi le désir de connaître Dieu. On peut aussi se demander : « Est-ce que je le cherche vraiment? ». Un questionnement destiné à infiltrer toute notre vie et aussi nos relations aux autres.

Homme épris d’absolu, dont la vie a été très mouvementée, Charles de Foucauld a perdu la foi vers 15 ans.

Mais la question de Dieu s’est réveillée en Charles, au moment d’une confession et aussi dans la rencontre de musulmans dans le désert. Avant sa conversion au christianisme, il a été témoin de vies marquées par la présence de Dieu.

Charles de Foucauld était « très habité » par le mystère de la Visitation. Il est parti au Sahara « avec Jésus présent en lui » et une confiance dans « le rayonnement de Jésus en lui ».

Son message spirituel est centré sur l’amour, l’amour du Christ et l’amour de tout homme, réunis au cœur d’une grande fraternité universelle. Il est un guide pour tous ceux qui sont dans une recherche de Dieu, une recherche intérieure, une recherche de prière et d’authenticité. Il incarne les vertus évangéliques de simplicité, fraternité, humilité. Un véritable guide pour l’Avent. Aussi je vous propose de dire chaque soir, seul, en famille avec d’autres… Cette prière d’abandon au Seigneur !


Prière d’abandon au Seigneur  de Charles de Foucauld

Mon Père,
Je m’abandonne à toi,
Fais de moi ce qu’il te plaira.
Quoique tu fasses de moi, je te remercie.
Je suis prête à tout.
J’accepte tout.
Pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures,
Je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu,
Avec tout l’amour de mon cœur,
Parce que je t’aime,
Et que ce m’est un besoin d’amour de me donner,
De me remettre entre tes mains,
Sans mesure,
Avec une infinie confiance,
Car tu es mon Père.

Père Marc Ketterer

« Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent » (Mt 4, 18-22)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
comme Jésus marchait le long de la mer de Galilée,
il vit deux frères,
Simon, appelé Pierre,
et son frère André,
qui jetaient leurs filets dans la mer ;
car c’étaient des pêcheurs.
Jésus leur dit :
« Venez à ma suite,
et je vous ferai pêcheurs d’hommes. »
Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.

De là, il avança et il vit deux autres frères,
Jacques, fils de Zébédée,
et son frère Jean,
qui étaient dans la barque avec leur père,
en train de réparer leurs filets.
Il les appela.
Aussitôt, laissant leur barque et leur père,
ils le suivirent.

– Acclamons la Parole de Dieu.


Fête de saint André

Le premier saint fêté tout de suite après le 1er dimanche de l’Avent, c’est André.

C’est qu’il est le premier appelé avec son frère Simon. Tous deux sont en plein travail professionnel.

 » Venez à ma suite, je ferai de vous des pêcheurs d’hommes « . Quel appel ! Quel programme !

De même pour nous. Le Christ prend l’initiative. Soyons à l’écoute. Il nous appelle partout.

On ne perd rien à le suivre  » en laissant tout « , on gagne tellement plus.

Le Seigneur s’intéresse à chacune et à chacun indifféremment et nous envoie à tous indifféremment.

Dans évangile de Jean, c’est André qui est le premier appelé. Aussitôt, il va appeler son frère Simon.

Et après, d’autres seront appelés jusqu’au bout du monde, jusqu’à nous pour devenir à notre tour disciples missionnaires.

Que saint André nous accompagne. Qu’avec son aide, nous puissions entendre avec un coeur nouveau l’appel du Christ et y répondre avec joie jusqu’au bout.

P. André.

Le service diocésain de la Pastorale Liturgique et Sacramentelle vous propose de vous accompagner pour vivre la Liturgie de la Parole à la maison : « Liturgie de la Parole du 1er dimanche de l’Avent » ainsi que « la Liturgie d’Emmaüs »

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
Jésus dit à ses disciples cette parabole :
« Voyez le figuier et tous les autres arbres.
Regardez-les :
dès qu’ils bourgeonnent,
vous savez que l’été est tout proche.
De même, vous aussi,
lorsque vous verrez arriver cela,
sachez que le royaume de Dieu est proche.
Amen, je vous le dis :
cette génération ne passera pas
sans que tout cela n’arrive.
Le ciel et la terre passeront,
mes paroles ne passeront pas. »

– Acclamons la Parole de Dieu.


TRAITÉ DE SAINT CYPRIEN SUR LA CONDITION MORTELLE DE L’HOMME

« Notre cité, à nous, est dans les cieux »

Nous devons nous rappeler que notre devoir est de faire la volonté de Dieu, non la nôtre, comme le Seigneur nous a enseigné à le demander chaque jour dans notre prière. C’est contradictoire et absurde, alors que nous demandons que la volonté de Dieu se fasse, de ne pas être prêts à obéir sans tarder à cette volonté lorsqu’il nous appelle à sortir de ce monde. Nous résistons, nous refusons comme des esclaves rétifs, on nous traîne tristes et chagrins devant le Seigneur. Nous sortons de ce monde par contrainte et nécessité, non par une libre obéissance. Et nous attendons de Dieu les honneurs de la récompense céleste, alors que nous venons à lui de mauvais gré ! Pourquoi demandons-nous dans la prière que le règne des cieux vienne, si nous prenons un tel plaisir à la captivité de la terre ? Pourquoi insistons-nous par des supplications répétées pour que le jour du règne se hâte, si nos plus grands désirs et nos vœux les plus ardents sont pour servir ici-bas le démon, plutôt que pour régner avec le Christ ? ~

Puisque le monde hait le chrétien, pourquoi aimes-tu celui qui te hait, au lieu de suivre le Christ, qui t’a racheté et qui t’aime ? Saint Jean, dans sa lettre, nous interpelle et nous exhorte à ne pas aimer le monde en suivant les désirs de la chair : N’ayez pas l’amour du monde ni de ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, il n’a pas en lui l’amour du Père. Tout ce qu’il y a dans le monde – les désirs égoïstes de la nature humaine, les désirs du regard, l’orgueil et la richesse –, tout cela ne vient pas du Père, mais du monde. Le monde passera, avec ses désirs. Mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours, de même que Dieu demeure pour toujours. Mes frères bien-aimés, soyons donc plutôt préparés avec un esprit loyal, une foi solide, une vertu robuste, à tout ce que Dieu voudra de nous. Chassons la crainte de la mort en pensant à l’immortalité qui la suit. Montrons ainsi ce que nous croyons. ~

Nous devons considérer, mes frères bien-aimés, et méditer continuellement que nous avons renoncé au monde, que nous passons ici-bas, Provisoirement, comme des étrangers et des voyageurs. Accueillons avec joie le jour qui fixe à chacun son véritable domicile, qui nous délivre de ce monde et de ses filets pour nous rendre au Paradis et au Royaume. Quel exilé ne serait pas pressé de rentrer dans sa patrie ? ~ Nous tenons le ciel pour notre patrie. ~ Un grand nombre de ceux que nous aimons nous y attendent : une immense foule de pères, de fils, de frères nous désirent. Ils sont déjà sûrs de leur propre salut, et encore inquiets du nôtre. Quel bonheur partagé, pour eux et pour nous, de nous revoir, et de nous embrasser ! Quel bonheur, dans ce royaume céleste, de ne plus craindre la mort ! Quelle félicité parfaite et perpétuelle, de vivre pour l’éternité !

C’est là que se trouvent le glorieux groupe des Apôtres, la troupe jubilante des prophètes, le peuple innombrable des martyrs, victorieux dans les combats et les souffrances. C’est là que se trouvent les vierges triomphantes qui ont vaincu par l’énergie de leur continence les convoitises charnelles ; c’est là que sont récompensés les miséricordieux qui ont accompli la justice en donnant aux pauvres nourriture et aumônes et qui ont observé les préceptes du Seigneur en transférant leur patrimoine de la terre dans les trésors du ciel.

Hâtons-nous de les rejoindre, frères bien-aimés, par un désir plein d’impatience. ~ Que Dieu voie en nous cette pensée, que le Christ Seigneur découvre cette résolution de notre âme et de notre foi. Il nous donnera d’autant plus largement sa gloire que nous l’aurons plus fortement désirée.

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Le pape François vient de publier une nouvelle encyclique.

Une encyclique est le plus haut degré d’autorité d’un texte du magistère ordinaire. (eh ?! quésako ? ces termes étranges seront expliqués.)

Mais si nous la lisions ensemble…

C’est souvent plus facile ; nous nous entrainons mutuellement avec un rdv hebdomadaire, nous la lisons à dose raisonnable, elle nous est exposée et commentée.

Le père Bernard Klasen animera 5 soirées d’une heure, à distance.

Les jeudi 19, 26 novembre, 3, 10 et 17 décembre. De 21 h à 22 h.

 

S’il n’est pas nécessaire d’avoir lu l’encyclique avant ces soirées, c’est toutefois mieux, bien entendu. Mais elles vont donneront peut-être envie de lire !